L’expérimentation Smile smartgrids sort de terre

Vendredi 22 avril 2016 – Aujourd’hui s’est tenu à Lorient le lancement officiel du projet Smile, co-lauréat de l’appel à projets national visant à expérimenter à grande échelle un « smartgrid » électrique.

logo_smile_xsLe projet Smile constitue la réponse commune des régions Bretagne et Pays de la Loire à l’appel à projets lancé dans le cadre du plan « Réseaux électriques intelligents » de la Nouvelle France industrielle afin de déployer à grande échelle les technologies de réseaux électriques intelligents.

Déposé le 17 juillet 2015, le projet est porté par les Conseil régionaux de Bretagne et des Pays de la Loire, ainsi que neuf syndicats départementaux d’énergie dont le Siéml. Le consortium regroupe également les métropoles de Nantes et Rennes, la Communauté d’agglomération de la région nazairienne et de l’estuaire (CARENE), le pôle de compétitivité Images et Réseaux, le pôle de compétitivité S2E2, le pôle d’Excellence Cyber et les agences régionales et chambres de commerce et d’industrie de Bretagne et Pays de la Loire, Cofely Ineo, Niji, Bouygues Energies et Service, Delta Dore, Alstom, Schneider Electric, SPIE, etc.

Le Gouvernement a annoncé les résultats de l’appel à projets le 15 mars dernier. Après analyse des dossiers par un collège d’experts indépendants, trois d’entre eux sont retenus dont le dossier smile, pour un financement attendu d’au moins 130 millions d’euros qui a terme, permettra l’instauration d’une véritable vitrine industrielle des savoir-faire français dans le domaine des réseaux électriques intelligents.

Les objectifs principaux de ce déploiement à grande échelle sont :

  • intégrer massivement les énergies de sources renouvelables et améliorer leur insertion sur les marchés et les réseaux par une meilleure prévisibilité, l’association à des flexibilités et la disponibilité en période de pointe ;
  • maîtriser les demandes d’électricité et l’adéquation consommation/production, en développant des solutions de flexibilité et de pilotage de la demande ;
  • développer une interconnexion des plates-formes d’échanges et d’analyse des flux de données énergétiques d’origines très diverses ;
  • intégrer les véhicules électriques dans le panel des solutions de mobilité durable, au travers de réseaux de bornes de recharge, plus intelligentes et flexibles et en utilisant des productions renouvelables ;
  • sécuriser les réseaux numériques associés aux réseaux électriques tout au long de la chaîne de valeur en mettant en place des outils de test et de labellisation de cyber-sécurité et d’interopérabilité ;
  • valider les modèles économiques et la viabilité des technologies et services qui ont vocation à être déployés plus largement ensuite par des analyses coûts/bénéfices et des mises à l’échelle.

Les interactions entre le projet Smile et le Maine-et-Loire seront plurielles. On peut parier qu’Angers, cité des objets connectés, ne manquera pas de mobiliser son écosytème afin de proposer des biens et services au profit du développement de Smile. De son côté, le Siéml s’engagera afin de recueillir sur son territoire des déclinaisons opérationnelles du projet, dans un but démonstratif afin que le plus grand nombre puisse s’approprier les enjeux des réseaux intelligents.

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