Le budget primitf 2023 a été voté à l’unanimité par le comité syndical du 28 mars avec un programme d’investissement en hausse de 5 % par rapport au budget 2022.
Le niveau des investissements reste important avec un budget consolidé (budget principal et budgets annexes IRVE, PCRS et GNV) qui s’équilibre à 24,50 M€ en fonctionnement et à 99,30 M€ en investissement.
Ce budget, qui acte une nouvelle gestion par autorisations de programme et crédits de paiement (cf. ci-dessous), s’inscrit dans un objectif de maintien de la qualité des réseaux électriques et dans l’amplification des efforts d’investissement pour la transition énergétique. Ainsi, une partie des mesures adoptées à l’été 2022 dans le cadre du plan d’urgence ont été pérennisées pour aider les communes à maîtriser leurs dépenses en énergie.
Le mécanisme des autorisations de programmes et des crédits de paiements (AP/CP) permet d’engager la collectivité sur un montant global de travaux mais n’inscrit en crédit de paiement que les montants correspondant à ce qu’elle paiera chaque année. La gestion en AP/CP permet de proposer une vision pluriannuelle des investissements, d’optimiser le niveau des inscriptions budgétaires et de mieux calibrer le recours à l’emprunt.
Ce budget est également conditionné par la poursuite et le lancement de nouveaux projets structurants dont le pilotage nécessite des compétences renforcées. Le plan de recrutement ambitieux se traduit par une augmentation de 18 % du budget RH.
Les projets structurants 2023
- Poursuite du projet d’autoconsommation collective sur la ZI Écouflant.
- Installation d’une chaufferie bois au Siéml et travaux d’aménagement et d’extension.
- Maîtrise d’oeuvre du Village des syndicats.
- Programme BEE 2030 renforcé pour l’efficacité énergétique.
- 5 projets de chaudière bois.
- Nouvelles bornes de recharge et superchargeurs dans le cadre du SDIRVE.
- Réseau de chaleur de Montrevault-sur-Èvre.
- Animation et gestion déléguée du fond chaleur 49.
La situation financière du Siéml reste particulièrement saine, avec une capacité de désendettement très satisfaisante (1,83 année) et un autofinancement en baisse mais globalement stable à l’horizon 2026.