Infrastructures d’éclairage public et PCRS : une représentation optimisée des réseaux

Le système d’information géographique Géolux intègre depuis quelques semaines une couche PCRS. Un outil supplémentaire pour localiser très précisément les infrastructures d’éclairage public.

Le Siéml a lancé en 2018 une grande campagne pour géolocaliser très précisément les réseaux d’éclairage public souterrains dont il a l’exploitation. L’objectif est répondre ainsi à la réglementation dite «anti-endommagement». Le syndicat coordonne dans un même temps la réalisation du PCRS (plan corps de rue simplifié). Ce fond de plan unique permet aux gestionnaires de réseaux de disposer d’une représentation de leurs réseaux très précise. Il fiabilise également les échanges avec les collectivités ou les entreprises pour limiter les risques d’accident sur les chantiers.

Localisation des réseaux d’éclairage public

Les opérations de géodétection devraient s’achever en 2023 pour couvrir l’ensemble des communes ayant délégué la compétence éclairage public au syndicat. Les données restituées par les deux entreprises missionnées par le Siéml sont intégrées au fur et à mesure dans Géolux. Cet outil de SIG et de gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO) est mis à la disposition des communes par le Siéml.

Les réseaux d’éclairage public – souterrains mais aussi aériens lorsque les données le permettent – sont alors recalés un à un avec une précision de classe A inférieure à 10 cm (cf. schéma).

En avril, le Siéml est passé à l’étape suivante grâce à l’intégration dans Géolux d’une couche PCRS. Les réseaux parfaitement recalés viennent s’y superposer..

Un traitement optimisé des données d’éclairage public

La superposition des informations éclairage public et PCRS renforce ainsi les actions du Siéml visant la qualité et la précision du SIG, lequel comptabilise 250 000 objets avec chacun une dizaine d’attributs.

Le positionnement des installations (candélabres, armoires,…) assure un meilleur contrôle des données géoréférencées lors de leur intégration et une meilleure appréciation de la précision pour les réseaux non recalés. Ces derniers seront bientôt disponibles pour répondre aux DT/DICT sollicitées par des maîtres d’ouvrage ou leurs entreprises de travaux.