PCRS : mise à jour et perspectives pour les projets d’aménagement.

Les collectivités et les entreprises de travaux bénéficient à l’échelle départementale d’un Plan corps de rue simplifié (PCRS) parfaitement opérationnel pour positionner les réseaux sensibles.

Le PCRS Image permet une visualisation en orphotoplan de la totalité du territoire avec une précision de 10 cm. Dans les zones d’habitation plus denses, le PCRS Vecteur, complet depuis cet été, vient s’y superposer afin de positionner très précisément les réseaux dits sensibles pour garantir la sécurité des chantiers lors de travaux.

Une étape incontournable : la mise à jour quotidienne du PCRS vecteur

Le Siéml coordonne la conception et la réalisation et la mise à disposition du PCRS depuis 2018 en partenariat avec les communes, les intercommunalités et certains gestionnaires de réseau au premier rang desquels Enedis. Le syndicat assure également sa mise à jour et estime que 5 à 10 % des 6 400 km de voirie intégrés au PCRS Vecteur évoluent chaque année.

Pour favoriser la connaissance de ces évolutions et leur intégration au PCRS, une géomaticienne est venue renforcer l’équipe en avril dernier. Son rôle est de sensibiliser les communes et les entreprises à l’utilisation des données, à l’intégration et au respect des clauses techniques dans les cahiers des charges des marchés de travaux des collectivités et à la transmission des plans de récolement par les entreprises. Une centaine de réunions ont eu lieu en 2023 !

De nouvelles perspectives pour les projets d’aménagement urbains grâce aux nuages de points

Les données brutes acquises par le Siéml et disponibles sous forme de nuages de points de précision centimétrique offrent de nouvelles perspectives pour les projets de rénovation ou d’aménagement, grâce aux données très précises permettant une visualisation en 3D du domaine public (cf. ci-contre).

Le Siéml souhaite valoriser ces données et expérimenter leur mise à disposition pour des projets d’aménagement (mobilier urbain, extension de bâtiment, rénovation…).

Selon les besoins et dans une logique de maîtrise des coûts, le Siéml pourrait mutualiser le stockage des données avec la Région.

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