Une nouvelle stratégie de maintenance préventive de l’éclairage public en 2024

L’évolution des exigences réglementaires, les opportunités technologiques et les nouvelles pratiques d’allumage de l’éclairage public ont incité le Siéml à adapter le contenu et la périodicité de sa maintenance préventive pour la rendre plus efficiente.

Le Siéml applique depuis 2016 le même principe de maintenance préventive de l’éclairage public pour réduire les risques de défaillance ou de dégradation du fonctionnement des installations. L’évolution des exigences réglementaires, les opportunités technologiques et les nouvelles pratiques d’allumage ont incité le Syndicat à adapter le contenu et la périodicité de sa maintenance préventive pour la rendre plus efficiente.


Un durcissement de la réglementation

Afin de limiter l’utilisation de substances dangereuses telles que le mercure, la directive européenne RoHS met fin à la commercialisation des lampes à décharge dès 2027 et, de fait, à l’exception dont bénéficiait l’éclairage public pour leur utilisation.

Ces lampes représentent encore 65 % du parc géré par le Siéml. Le Syndicat doit donc anticiper les difficultés d’approvisionnement en remplaçant ou en adaptant les lanternes qui en sont équipées d’ici 2030. Le rythme actuel de rénovation, axé sur les lanternes vétustes de plus de 15 ans et de plus de 150 W, ne permet pas, à lui seul, de répondre à cette échéance. Le Siéml a donc fait le choix d’adapter son dispositif de rénovation, en particulier pour les lanternes de catégorie A équipées de lampes à décharge.

L’opportunité de nouvelles technologies LED et de nouveaux usages

Jusqu’alors l’adaptation des lanternes existantes n’avait pas été privilégiée. La technologie LED a depuis évolué et offre aujourd’hui une alternative aux lampes à décharge :

  • – 70 % d’économie d’énergie
  • + 13 000 heures de fonctionnement
  • une diminution des pannes
  • une garantie de 3 ans

En parallèle, depuis la crise énergétique, les communes ont diminué les horaires de fonctionnement de leur éclairage public. Le Siéml donc peut envisager de réduire la fréquence de passage sur chaque point lumineux.

En conséquence, une nouvelle stratégie de maintenance préventive a été adoptée. Elle combine la mise en place d’un rythme d’entretien préventif tous les 6 ans sur 1/6 du parc d’éclairage avec l’introduction massive du relamping à LED. Le tout en assurant une certaine maîtrise des coûts (cf. encart ci-contre).